Bouffon du roi ≠ Folie
Un critère important à savoir : le bouffon/fou du roi n'est pas fou, il n'a pas d'excès de folie.
La folie est caractérisée comme maladie mentale. Le terme "bouffon/fou du roi" est seulement employé pour désigner le personnage grotesque qui accompagne le roi tout au long de son règne.
De plus, ce personnage est loin d'avoir une déficience mentale étant donné qu'avant d'être aux côtés du roi, il était par exemple savant, médecin ou apothicaire.
La folie est caractérisée comme maladie mentale. Le terme "bouffon/fou du roi" est seulement employé pour désigner le personnage grotesque qui accompagne le roi tout au long de son règne.
De plus, ce personnage est loin d'avoir une déficience mentale étant donné qu'avant d'être aux côtés du roi, il était par exemple savant, médecin ou apothicaire.
Le fou du roi a donc quelque chose de sage ; c'est un simple d'esprit, un personnage sain.
Rôle principal : faire rire
Un homme doué
Le bouffon du roi se doit d'être en permanence divertissant. Pour ce faire, il doit être apte à faire toutes sortes de choses et avoir une grande imagination, pour éviter l'effet de répétition qui pourrait amener le public à l'ennui. Mimer, jongler, faire des acrobaties, faire des farces, chanter, faire des devinettes, raconter des histoires, sont quelques exemples de ce que le fou du roi accomplit simplement.
Il aime monter sur scène et se donner en spectacle en accomplissant des choses qui ne sont pas dans les habitudes des courtisans et du roi de faire.
Cet homme à la langue bien pendue profite de son statut de personnage comique pour se moquer du roi et des courtisans, pour raconter quelques confidences de son maître qui sont à son avantage bien-sûr. Il a la liberté de dénoncer tout haut les travers des uns et des autres et a le droit de révéler des vérités, tout ça sur un ton de plaisanterie ou de satire, en disant, par exemple, des choses anodines sur un ton grave et des choses plus graves avec un ton humoristique. Il n'est donc jamais puni même s'il divulgue des choses compromettantes, vu que tout se joue sur la plaisanterie. Le bouffon du roi se doit d'être en permanence divertissant. Pour ce faire, il doit être apte à faire toutes sortes de choses et avoir une grande imagination, pour éviter l'effet de répétition qui pourrait amener le public à l'ennui. Mimer, jongler, faire des acrobaties, faire des farces, chanter, faire des devinettes, raconter des histoires, sont quelques exemples de ce que le fou du roi accomplit simplement.
Il aime monter sur scène et se donner en spectacle en accomplissant des choses qui ne sont pas dans les habitudes des courtisans et du roi de faire.
Un physique pas comme les autres
Le fou du roi a la capacité de faire rire grâce à sa diversité d'actions et de discours. Mais ce qui aide aussi à provoquer le rire chez le public, c'est son physique et sa tenue vestimentaire. En effet, ce personnage, la plupart du temps, a un physique disgracieux, il est laid, voire "contrefait". Lorsque la première rencontre se fait avec le bouffon, les gens sont parfois amenés à rire devant cette face différente, anormale.
Deux fous de rois différents, Triboulet et l'Angély, ayant tous deux marqué l'histoire :
(on remarque bien que les traits physiques du visage sont assez spéciaux)
Des répliques amusantes, des jeux de rôles divertissants, un physique sujet aux moqueries... Pour encore plus de rire, il faut forcément un déguisement qui, lui aussi, se rattache au monde du comique.
Le fou est vêtu d'habits multicolores avec des grelots à quelques endroits du costume. Cela lui donne un air plutôt ridicule, mais les courtisans et le roi trouvent ceci très amusant. Il a également en permanence une "marotte" à la main ; sorte de bâton avec une petite figure de marionnette portant un bonnet multicolore, cette figure se situant en haut de la canne.
Une marotte :
Un bouffon et sa marotte :
Un second rôle, assez complexe
Le fou du roi ne se contente pas seulement de divertir le roi et d'amuser la cour. Il est aux côtés du roi en permanence ; il le tutoie comme si il se considérait au même niveau que lui, l'accompagne dans sa solitude, lui dit la vérité même quand celle-ci est désagréable, le remet à sa place en lui rappelant sans cesse qu'il est un homme et qu'il ne doit pas devenir un tyran, l'aide dans ses décisions car, même si le roi est entouré d'un réseau de conseillers, le bouffon fait l'intermédiaire entre le peuple et son maître - aborde des sujets tabous, divulgue au roi ce que les courtisans ne peuvent se permettre de lui dire directement, et d'un œil extérieur, lui dire ce qui ne marche et ne va pas dans ses actes - ce qui permet ainsi une remise en question et une aide constructive. Le fou exerce plus ou moins une influence dans la vie du roi.
On considère donc que, pour le monarque, le bouffon est un pilier, solide, qui permet au roi de rester, en quelque sorte, dans le droit chemin.
C'est un accompagnement quotidien qu'effectue le fou auprès de son maître, à peu près partout, que ce soit dans des endroits publics ou privés ; on parle d'une "ombre du roi", voire d'un miroir grotesque.
Quand on est bouffon du roi, il faut savoir avoir les épaules larges pour supporter un roi, ses humeurs, ses règles, ses conditions mais aussi avoir la force d'accompagner un roi qui a des fonctions quelques peu difficiles et qui rencontre parfois des situations indésirables, tout ça tout au long du règne.
On considère donc que, pour le monarque, le bouffon est un pilier, solide, qui permet au roi de rester, en quelque sorte, dans le droit chemin.
C'est un accompagnement quotidien qu'effectue le fou auprès de son maître, à peu près partout, que ce soit dans des endroits publics ou privés ; on parle d'une "ombre du roi", voire d'un miroir grotesque.
Quand on est bouffon du roi, il faut savoir avoir les épaules larges pour supporter un roi, ses humeurs, ses règles, ses conditions mais aussi avoir la force d'accompagner un roi qui a des fonctions quelques peu difficiles et qui rencontre parfois des situations indésirables, tout ça tout au long du règne.